Là où la sobriété s’impose sur la lune, il en est bien autrement chez leurs confrères Héliotes. Ceux-ci ont le culte du grandiose, de l’imposant. Il est d’usage, lorsque l’on est un homme bien aisé, de montrer ses possessions, de se parer de richesses, ainsi que de se vanter ouvertement de celles-ci. De cette attitude, résulte sûrement l’écart social très visible chez les habitants de Mercure. De part ce principe, voir les richesses d’autrui doit pousser les plus démunis à travailler dur et à s’élever à leur tour dans la société, tout comme l’autorité doit impressionner. On encense la loyauté comme un trésor brut, plus encore si la personne à laquelle on doit serment est dure. La confiance est une récompense qui se doit d’être durement méritée, en particulier par le labeur. La force, quant à elle, est louée, admirée. Elle est la base de la société Héliote qui marginalise cruellement ceux qui ne rentrent pas dans le moule. Les hommes forts physiquement, sont respectés, et ceux qui savent se faire obéir, davantage. Cette endurance, elle aussi, doit être montrée. Les héliotes savent apprécier les musculatures particulièrement développées, qui sont même signe de beauté dans leur culture. Par ailleurs, l’attitude ne doit pas être restreinte. Un vaillant héliote qui se respecte doit savoir s’exprimer et se faire entendre, ne serait-ce que pour asseoir une certaine position de dominance, au moins en présence.
L’éducation, du côté de Mercure, est seulement offerte par l’armée. L’unique ‘école’ ou ‘université’ de ce nom est l’école militaire. Et, pour ceux qui ne parviennent à suivre ce cursus, ils deviennent généralement apprentis chez des particuliers une fois passé leur test de survie à l’adolescence.